La certification est le processus d’évaluation de la conformité au terme duquel, l’appareil de traitement est validé comme étant conforme à la norme éditée.
Le processus d’homologation des produits phytosanitaires et de certification des appareils de traitement est encadré par la loi N° 2003/003 du 21 avril 2003 portant protection phytosanitaire et son décret d’application N° 2005/0772/PM du 6 avril 2005 fixant les conditions d’homologation et de contrôle des produits phytosanitaires.
Le processus d’homologation des produits phytosanitaires comporte trois (3) grandes opérations :
Cependant, pour les produits phytosanitaires dont la substance active est suffisamment connue et homologuée mais présentée sous une autre formulation, pour les nouveaux produits dont les essais d’efficacité biologique ont été concluants au cours de la première année d’expérimentation ou pour le cas de la modification d’une spécialité commerciale connue ou de la concentration des substances actives dans une spécialité commerciale donnée, au lieu d’effectuer les tests d’efficacité biologique et les tests de prévulgarisation séparément, les tests conjoints de bio-efficacité et de prévulgarisation sont conduits pendant un (1) cycle agricole au moins par les services de la protection des végétaux du ministère en charge de l’agriculture et l’institut de recherche habileté. A l’issue de ces opérations pré-homologation, un dossier technique est soumis à l’examen. Il comprend en plus du bulletin d’analyse chimique du produit, du rapport des tests d’efficacité biologique, du rapport des tests de prévulgarisation ou le cas échéant du rapport des tests conjoints de bio-efficacité et de prévulgarisation, les informations sur :
En vue du test de contrôle des spécifications techniques, le demandeur soumet au Ministère chargé de l’Agriculture, un dossier technique contenant un manuel d’utilisation rédigé en français et en anglais, donnant les caractéristiques techniques de l’appareil ainsi que l’échantillon de l’appareil à tester. Ce test permet de vérifier la conformité des spécifications aux normes nationales et internationales.
Les tests de performance en champ permettent d’évaluer les performances et l’endurance de l’appareil en situation d’utilisation réelle et normale.
Le dossier technique de certification comprend le rapport du test de contrôle des spécifications techniques, le rapport des tests des performances en champ, un engagement du promoteur à assurer le service après vente et à mettre sur le marché les pièces de rechange.
Les appareils sont certifiés en classes, en fonction de leur niveau de performance selon les critères retenus.
Classe A : Appareils dont les performances se sont avérées excellentes ;
Classe B : Appareils dont les performances se sont avérées intéressantes.
Cette commission qui siège deux (2) fois l’an en sessions ordinaires et en tant que de besoin en sessions extraordinaires, délibère sur l’une des mesures suivantes :
Les délibérations de la Commission sont rendues exécutoires par arrêté du Ministre en charge de l’Agriculture.
A ce jour, certaines homologations ont été renouvelées depuis 2007, d’autres ne l’on pas été.
Certains produits phytosanitaires ont été interdits d’utilisation au Cameroun pour diverses raisons. C’est le cas des produits contenant notamment les matières actives lindane, pentachlorophenol, carbosulfan, endosulfan, carbofuran, dimethoate. D’autres ont été restreint d’utilisation. C’est le cas de l’interdiction d’utilisation sur le cacao des formulations contenant le malathion, le methyl-parathion, l’amitraz, le carbaryl, le cartap, le diazinon, l’endosulfan, le fenobucarb (BPMC), le propoxur, et des certaines formulations à base de methyl-parathion (à l’exception des formulations micro-encapsulée).
Les produits phytosanitaires ont été homologués surtout sur des cultures telles que : le bananier, le cacaoyer, le cotonnier, les cultures maraîchères (tomate), la canne à sucre, l’hévéa, le maïs, les caféiers (arabica et robusta), le palmier à huile, l’ananas, le riz, sur les denrées stockées, sur le bois et en hygiène publique. Ces produits concernent principalement les cultures d’exportation.
D’autres cultures ayant pourtant une importance pour l’économie locale et sous-régionale ne font pas l’objet de beaucoup d’attention de la part de firmes phytosanitaires. Il s’agit notamment de l’arachide, du manioc, de la pomme de terre, du haricot, du sorgho, du niébé, etc…
En termes de proportions, les produits homologués se répartissent de la manière suivante :
En ce qui concerne les appareils de traitement certifiés, ils se répartissent ainsi qu’il suit :
Malgré la mise en place de tout ce dispositif réglementaire, des problèmes subsistent dans la distribution des intrants agricoles au Cameroun. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer :
Liste des produits homologués par le DRCQ
Liste des sociétés agrées par la DRCQ
Liste des firmes phytosanitaires agrées par la DRCQ
En collaboration avec Word Cocoa Foundation, le MINADER a engagé une série de formations autour de la qualité du Cacao, la formation des maitres- greffeurs. Ce projet s’insère dans une convention que les deux partenaires ont signé l’an dernier et qui vise la production de manuels harmonisés du vulgarisateur et du producteur de cacao. Le calendrier de ces formations prévoit :
Le projet couvre les régions méridionales du Cameroun productrices de cacao.
Le principal résultat attendu de ce projet est un cacao/café camerounais de bonne qualité qui se vend bien sur les marchés de matières première agricoles.
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